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Je vous présente de très jolie vers ici

 
Alexandre Pouchkine: 
Là j'ai été et le mielj'ai gouté;  
Sur le rivage, j'ai vu le chêne vert; 
A son pied, je suis assis,  
et le chat plein de science, 
Pour moi a récité ses contes 
 
Claude Roy: 
Quel Embarras! Quelle aventure! 
Moitié chat et moitié Personne. 
Je suis chat-voyez ma fourrure, 
Mais j'ai la parole d'un homme. 
Suis-je Personne, ou suis-je chat? 
Sans être vraiment un homme. 
Je fais peur à mes frères chats 
Et à ma voix chacun s'étonne. 
Je fais fuir mon amie Minna, 
Minna-la-Minnie qui m'aima. 
Mais que va penser  
Mon amie Thomas 
En entendant parler son chat? 
Quel Malheur! 
Quel triste destin! 
Je suis un pauvre chat-chagrin  
 
Jean Cocteau: 
"Je préfére les chats aux chien parce qu'il n'y a pas de chats policiers" 
 
Paul Morand: 
Il n'est pas d'être vivant dont le visage soit plus éloquent que celui d'un chat: la curiosité, l'étonnement, l'apprébension, la terreur, la gaieté, la férocité, la gourmandise, la volupté, la déception, la colère et même l'amour (quand, assis sur le derrière, ils vous regardent, la tête renversée, une paupière mi-close, en ronronnant) passent en longs éclairs dans leurs yeux . Je ne connais qu'un regerd humain plus riche de nuances: c'est celui de Greta Gardo; et si elle était tentée de s'affenser de ce rapprocher, le trouvant sacrilège, qu'elle se souvienne que, cinq mille ans avant elle, la chatte était déesse. 
 
Joachim du Bellay: 
Mon Dieu, quel passe-temps c'était 
Quand ce Belaud virevoltait 
Fôlatre autour d'une pelote! 
Quel plaisir quand sa tête sotle 
Suivant sa queue en mille tours, 
D'un rouet imitant le cours! 
Ou quand, assis sur le derrière, 
Il s'en faisait une jarretière, 
Et monytrant lestomae velu 
De panne blanche crêpelu, 
Semblait, tant sa trogne étais bonne, 
Quelque docteur de la Sorbonne! 
Ou quand alors qu'on l'animait, 
A coups de pattes il escrimait, 
Et puis apaisant sa colère 
Tout soudain qu'on lui faisait chére 
 
Charles Swinburne: 
"Ami superbe, plein de fière bonté; daigne s'il te plaît t'assoir à mon côté." 
 
Hippolyte Taine: 
"J"ai étudié beucoup de philosophes et de chats; la sagesse des chats est infiniment supérieure." 
 
Julia Deuley: 
"Je griffone mon nom sur le cuir des fauteuil. Mais ces benêts ne savent pas lire." 
 
Jules Laforgue: 
O mon beau chat frileux, quand l'automne morose 
Faissait glapir plus fort les mômes dans les cours, 
Combnien passâmes-nous de ces spleeniques jours 
A rêver face à face en ma chambre bien close. 
Lissant ton poil soyeux de ta langue âpre et rose 
Trop grave pour les jeux d'autrefois et les tours, 
Lentement tu venais de ton pas de velours 
Devant moi t'allonger en quelque noble pose. 
 
Abbé Delille: 
... O toi, 
Dont La Fontaine eût vanté les attraits, 
Qui, ficre la douceur, et fine avec bonté 
Ignoras l'égoïme à ta trace imputé. 
Là, je voulais te voir telle que je t'ai vue, 
De ta molle fourrure élégament vêtue, 
Affestant l'air distrait, jouant l'air endormie 
Epier une mouche ou le rat ennemi 
Ou telle que tu viens, minaudant avec art, 
De mon sobre dîner solliciter ta part; 
Ou bien, le dos en voûte et la queue ondoyante 
Offrir ta douce hermine à la main caressante, 
Ou déranger gaiement par mille bonds divers 
Et la plume et la main qui t'adressa ces vers... 
 
Charles Baudelaire: 
Ils prennent, en songeant, les nobles attitudes  
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes 
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin. 
 
Jak Kerouac: 
Les chats baillent parce qu'ils se rendent compte qu'il n'y a rien a faire. 
 
Marcel Aymé: 
"...Il ne manque pourtant pas de souris qui trottent de la cave au grenier. Mais Monsieur aime mieux se laisser nourrir à rien faire..." 
 
Jules Lemaitre: 
Mon chat, hôte sacré de ma vieille maison, 
De ton dos élastique arrondis la souplesse. 
Viens te pelotonner sur mes genoux, et laisse 
Que je passe mes mains dans ta chaude toisson. 
Ferme à demi, les reins émus d'un long frisson, 
Ton oeil vert qui me raille et pourtant me caresse, 
Ton oeil vert, mêlé d'or qui, chargé de paresse, 
M'observe, d'ironique et bénigne façon. 
Tu n'a jamais connu, philosophe, ô vieux frère, 
La fidélité sotte et bruyante du chien. 
Tu n'aimes cependant, et mon coeur le sent bien. 
Ton amour clairvoyant et peut être éphémère 
Me plaît, et je salue en toi, calme penseur, 
Des exquises vertus: septicisme et douceur.  
 

(c) Alexia Gil - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 13.06.2003
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